Fête de Sainte Claire

Les Clarisses et la famille franciscaine vous souhaitent une bonne fête de Sainte Claire.

A cette occasion voici deux prières partagées par la fraternité des rameaux.

Claire, cœur qui s’épanche, éveille la joie.
Claire, folle d’amour, suscite la tendresse en leur demeure.
Claire, de nom, de vie, guide-nous dans la nuit.
Claire, tempête de l’Esprit, dissipe nos peurs.
Claire, lumière sur notre table, réunis nos familles.
Claire, fille aux yeux clairs, purifie nos paupières de leur poussière.
Claire, mère et sœur, prie pour nous.
Prie pour ces mains qui parfois se trompent,
Prie pour ces yeux qui parfois se ferment,
Prie pour ce cœur qui n’aime pas comme il convient.
Claire, mère et sœur, prie pour la paix qui nous manque.
Pour l’espérance que nous ne possédons pas,
Pour la joie qui s’éteint.
Claire, mère et sœur, prie le Seigneur pour qu’il nous accorde
le don de la fidélité et le don de nouveaux frères et de nouvelles sœurs.
Amen !
 
(Rome, Curie générale OFM, 11 août 2004) 
 
 
Sainte Claire d’Assise,


Toi qui as appris, en contemplant sans te lasser la Beauté du visage du Christ, parfaite Icône de la gloire de Dieu et miroir de l’homme transfiguré à “voir” la dimension intérieure des êtres et des choses, aide-nous à purifier et à convertir notre regard.

Sainte Claire, toi notre sœur sur les chemins de la foi,
accorde-nous ce regard du “cœur”, illuminé par la lumière de l’Esprit, capable de discerner, à travers l’épaisseur des événements quotidiens, la lumineuse et discrète Présence du Christ qui éclaire la face cachée des hommes et de notre histoire.

Sainte Claire d’Assise, toi dont le cœur brûlant d’amour a pu “voir” et “entendre”, à distance, la joyeuse célébration de Noël en l’église Saint-François, accorde-nous la grâce de “voir” le Royaume de l’Amour qui émerge lentement,
à travers tant d’hommes et de femmes, qui inventent, jour après jour, de nouvelles manières de vivre, de partager,
d’espérer et “d’entendre” ceux qui crient la vérité.

Sainte Claire d’Assise, Toi la Pauvre Dame, qui vécus toute ta vie dans le silence du cloître, puisque, par un étrange humour dont Dieu a le secret, tu es devenue la patronne de la télévision, accorde aux hommes du XXIe siècle la grâce de découvrir que l’adoration est la première école du regard, et que pour bien communiquer, il faut surtout être “câblé” sur le coeur où habite l’Esprit.

Edité par l’Association Sainte-Colette, 2 rue Sainte-Claire 43000 Le Puy-en-Velay